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Le Métier

Le maréchal-ferrant a un métier à responsabilités.

Le métier de Maréchal-ferrant a connu un nouvel essor du fait du nombre croissant d'équidés, la maréchalerie a beaucoup évolué. Dans le domaine de l'enseignement, les nouvelles technologies offrent une multitudes d'instructions, de la plus ancestrale à la plus contemporaine.

Le maréchal-ferrant a un métier à responsabilités. Ce que l'on demande maintenant à un Maréchal-ferrant, c'est une connaissance précise et approfondie du pied et de l'anatomie du Cheval, sujets essentiels que vous allez trouver dans notre Centre de Formation. Ne pas aborder les détails, c'est commettre une faute d'omission, mais aussi et surtout c'est faire tomber dans l'erreur toute une génération de Maréchaux.

Avec quelques outils, une bonne formation et beaucoup de passion, le maréchal-ferrant participe au fonctionnement de l'ensemble du monde du cheval et en dehors du halo des projecteurs, à la magie du spectacle des grandes compétitions hippiques.

L'Art de Ferrer

Il faut tout d'abord observer pour juger du caractère du cheval, la voix et les caresses sont toujours les premiers et les meilleurs moyens à employer.

Ce méfier du devant du cheval entier et du derrière de la jument. Le toucher, l'attacher ou le tenir en main.

Le calme est de rigueur, mais là encore, il est bon de rappeler que les maréchaux ne sont ni des dresseurs ni des dompteurs et qu'il appartient au propriétaire ou à l'utilisateur du cheval de lui donner une bonne éducation de façon à le rendre docile au contact de l'homme.

Il existe deux méthodes de travail :

Au lever du pied, on remarque que, non seulement le fer est usé, mais qu'il est éloigné de la sole par la pousse de la paroi, la sole est devenue écailleuse, souvent profonde, les barres sont plus ou moins saillantes, la fourchette a augmenté de volume et ses branches obstruent plus ou moins les lacunes avec lambeaux de corne qui s'en détachent. Le renouvellement tardif de la ferrure offre des inconvénients.

Dans un premier cas, le sabot s'allonge outre mesure, ce qui atteint les aplombs au détriment des tendons fléchisseurs et des boulets qui se fatiguent.

Il faut toujours examiner l'usure du fer, la défectuosités de la marche et évidemment l'état du pied.

Toutes ces indications seront précieuses pour parer les sabots, pour la couverture, l'ajusture, la garniture, et l'épaisseur à donner au nouveau fer.

Brocher le Fer sur le Pied

Ne pas lever trop haut les pieds car certains chevaux avec des tares boitent après chaque ferrure, par suite d'extension forcée sur l'articulation due au manque de précaution pendant le ferrage.

Il faut choisir les clous, ils doivent être toujours bien proportionnés à l'épaisseur du fer et surtout à la paroi du pied.

Les clous sont plantés dans la ligne blanche et suivant la direction de la muraille.

Les clous sont brochés verticalement pour que leurs lames restent parallèles à travers l'épaisseur de la muraille.

Sur un pied bien conformé, tous les clous doivent sortir à la même hauteur, au tiers inférieur environ de la muraille.

Il existe des chevaux qui ont la mauvaise habitude de compter c'est à dire de retirer le pied à chaque coup de mailloche. Dans ce cas, il faut faire preuve de discernement …

Le trajet des clous est d'abord rectiligne puis curviligne, à des degrés variables, suivant l'obliquité de la paroi et la résistance de la corne. La courbe de la lame est le résultat de deux forces :

Ces deux forces déterminent la sortie du clou de l'épaisseur de la muraille.

Pour que le brochage puisse s'exécuter facilement, il faut que les étampes aient la direction de la muraille et non qu'elles soient toutes perpendiculaires aux faces du fer, l'ajusture française leur donne la direction voulue.

Après comme avant la ferrure, la bonne habitude à prendre est de faire trotter le cheval et l'observer de devant et de derrière.